La rhinoplastie secondaire
Une rhinoplastie esthétique peut nécessiter dans certains cas, une deuxième intervention : On parle de rhinoplastie secondaire. Tous les scénarios sont possibles, allant d’une petite imperfection, à un défaut important, à la fois esthétique ou /et fonctionnel (gêne respiratoire). Le chirurgien esthétique est donc confronté à des situations très diverses et devra, dans tous les cas, préciser au patient les limites d’une deuxième intervention.
La Chirurgie
La rhinoplastie secondaire est toujours plus délicate, car la dissection et l’exposition pour corriger les défauts, est plus aléatoire que lors d’une première chirurgie esthétique du nez. Plusieurs éléments sont indispensables avant toute rhinoplastie secondaire : Les comptes rendus opératoires, ainsi que les dossiers photographiques de la première opération.
On détermine dans un premier temps la gêne à la fois esthétique et fonctionnelle, pour écarter toute demande irréaliste. Un examen clinique précis est réalisé lors de la consultation. Il est important de prendre en compte l’état de la peau, les irrégularités, l’asymétrie, la dépression. On évaluera également si le patient se plaint d’un pincement à la respiration, avec gêne respiratoire et on effectuera un examen endonasal (déviation, perforation de la cloison, brides ou accolements muqueux). Un scanner est parfois prescrit. Enfin et c’est essentiel ,il faut souvent laisser un délais de 9 mois à 1 an avant une ré-intervention.
La technique chirurgicale pour une rhinoplastie secondaire est très variable. Elle va du geste le plus simple, pour des défauts mineurs ou modérés (petite saillie osseuse ou cartilagineuse, petite déviation ou asymétrie ) au plus complexe : ensellure ,déviation ou dépression importante, nécessitant une reprise plus radicale (reprise des ostéotomies ,greffes cartilagineuses voire osseuses).