Avec les effets du temps, les tissus du visage s’affaissent.
Non seulement l’ovale du visage, les paupières et le cou s’affaissent, mais la pointe du nez chute également avec l’âge.
De cette observation, est née l’idée d’associer dans certains cas justifiés, une rhinoplastie dite de rajeunissement, avec un lifting.
Il s’agit de patientes qui ont souvent souhaité modifier leur nez, sans « sauter le pas ».
L’âge du lifting se situant le plus couramment entre 50 et 65 ans, il est souvent un peu tard pour subir une rhinoplastie dite « classique », comme on peut la réaliser entre 18 et 40 ans.
En effet, à l’âge du lifting, la tonicité de la peau est moins importante, ce qui limite les possibilités chirurgicales de réduction du nez.
Le chirurgien proposera à sa patiente, une rhinoplastie à minima et sera donc très parcimonieux dans ses gestes.
La technique de rhinoplastie, consistera essentiellement en un affinement et un redressement de la pointe.
Une pointe de nez plus fine, plus courte et moins tombante, a un effet rajeunissant qui n’est pas négligeable.
Le résultat est subtil et passe souvent inaperçu pour l’entourage, qui parle plutôt d’un « effet bonne mine ».
L’intervention rajoute un temps opératoire de 20 à 30 minutes, par rapport au lifting qui dure 2 heures.
Les suites opératoires sont légères, avec peu d’œdème et d’hématomes.
Un plâtre n’est pas nécessaire dans la majorité des cas (pansement aux stéristrips enlevé au bout de 4 à 5 jours).
On peut dire que la rhinoplastie de rajeunissement, lorsqu’ elle est justifiée, bonifie le résultat d’un lifting.