La chirurgie esthétique, est certainement l’une des spécialités chirurgicales qui a le plus progressé depuis 30 ans.
Depuis 10 ans, le nombre d’interventions a doublé et à présent, 20% de la patientèle sont des hommes.
Ceci s’explique, par une démocratisation de la chirurgie esthétique, avec une demande croissante. D’autre part, il existe à présent un échange formidable d’idées, lors de congrès internationaux entre chirurgiens esthétiques de tous les pays.
Les chirurgiens ont ainsi le souci constant de se perfectionner dans leur pratique quotidienne, pour apporter à leurs patients les dernières innovations.
Les progrès durant ces 30 dernières années, concernent non seulement la chirurgie, mais également la médecine esthétique.
L’une ne remplace pas l’autre, mais les techniques de médecine esthétique sont devenues complémentaires et incontournables dans la pratique du chirurgien esthétique.
Les progrès dans la chirurgie esthétique du visage.
Après 30 ans d’évolution, une chirurgie esthétique moderne du visage, ne doit que rarement transformer, mais surtout améliorer le visage de nos patients :
Les liftings modernes se sont simplifiés.
Le lifting du bas du visage, qui concerne l’ovale et le cou, garde toute sa place et reste le plus pratiqué, car il rajeunit, ou plutôt, rafraichit le visage, sans le transformer.
On parle plus d’une chirurgie du « mieux vieillir ».
Les gestes sont devenues moins invasifs.
Les suites sont donc plus simples, la récupération plus rapide et les risques plus faibles.
Lorsqu’il existe des rides et des creux profonds qui vieillissent le visage, on peut réaliser en complément du lifting, soit des injections d’acide hyaluronique au cabinet, soit à l’occasion d’un lifting du bas du visage, un lipofilling (technique révolutionnaire consistant à injecter la propre graisse du patient, évitant les problèmes de rejet des corps étrangers).
Le lifting pour les rides du front a quasiment disparu, depuis l’arrivée de la toxine botulique (botox), technique simple d’injection, à renouveler tous les 6 mois pour maintenir le résultat.
La chirurgie des paupières garde toute sa place.
Les techniques sont devenues plus conservatrices, pour ne pas modifier le regard, mais pour le rendre plus « lumineux ».
Les techniques « lasers »de rajeunissement ont connues un essor considérable et vont agir là où le lifting n agit pas : taches de vieillesse, ridules, taches solaires.
La chirurgie esthétique du nez
La rhinoplastie a considérablement évoluée depuis 30 ans et ceci dans le bon sens.
Elle est l’objet de nombreuses confrontations entre chirurgiens du monde entier pour affiner leurs techniques.
Finis les résultats trop artificiels avec la sensation de « nez refaits »manquant de naturel
L’outil informatique (simulation en 3 dimensions pourra donner une bonne approche du résultat
A présent, on parle plus de rhinoplastie d’amélioration que de transformation, l’objectif étant de recréer un équilibre dans le visage.
Progrès dans la chirurgie esthétique de la silhouette.
Pour la chirurgie esthétique des seins
L’augmentation mammaire est certainement l’intervention qui a connu le plus grand essor depuis 30ans.
Malgré quelques polémiques récentes, les techniques chirurgicales pour la mise en place sont plus performantes et la fabrication des prothèses mammaires est soumise à un contrôle de plus en plus strict.
La tolérance s est bien améliorée depuis 30ans et les chirurgiens esthétiques ne désespèrent pas d’avoir un jour la prothèse parfaite.
Le lipofilling des seins utilisé depuis quelques années et qui consiste à greffer le propre tissu graisseux de la patiente dans le sein ne peut pas remplacer totalement les implants mammaires mais constitue dans certains cas un bon appoint surtout en reconstruction après cancer du sein.
Pour la silhouette la lipoaspiration ou liposuccion garde encore toute sa place mais des techniques non invasives pour des zones localisées (ultrasons et surtout cryolipolyse) commencent à lui faire de l’ombre avec dans certains cas des résultats proches.
Ces techniques sans chirurgie devraient encore se perfectionner à l’avenir.