[a13_title_with_icon title= »Augmentation mammaire : prothèses anatomiques ou rondes ? » title_size= »h3″ bold= »1″ icon= »fa-book »]
Depuis plusieurs années, les laboratoires ont mis au point des prothèses mammaires anatomiques de nouvelle génération
L’idée était de donner une forme plus naturelle au sein, avec en particulier, le souci de masquer le bord supérieur de la prothèse mammaire, parfois visible quand celle-ci est placée devant le muscle, chez des patientes minces.
Le recul est maintenant suffisant pour évaluer les avantages et les inconvénients de ces prothèses mammaires anatomiques, par rapport aux prothèses rondes.
Le problème de ces prothèses anatomiques, réside dans le risque non négligeable de rotation de
la prothèse (environ 10% dans les premières séries réalisées), rendant le résultat indésirable et une sensation désagréable pour les patientes.
Selon ma propre expérience, la majorité des cas relèvent de l’utilisation de prothèses mammaires rondes :
- En position derrière le muscle, les prothèses mammaires anatomiques ne présentent pas d’intérêt, car le bord supérieur est masqué par le muscle pectoral.
- En position devant le muscle, si la patiente n’est pas trop mince avec suffisamment de tissu graisseux et glandulaire, je préfère les prothèses mammaires rondes, à base plutôt large et faible projection. La forme du sein (en pomme ou poire), va essentiellement dépendre de la dissection de la loge réalisée par le chirurgien.
- Les prothèses anatomiques gardent leur place pour des patientes minces, ne désirant pas de prothèses derrière le muscle (suites plus douloureuses, arrêt du sport prolongé, convalescence plus longue). Dans ces cas, je préfère utiliser une voie d’abord directe (aréolaire ou sous mammaire et pas axillaire), car il est fondamental de réaliser une loge parfaitement adaptée à la prothèse mammaire,pour éviter le risque de rotation.
Enfin, les prothèses mammaires anatomiques gardent leur place dans la reconstruction mammaire après cancer, car le manque de tissu après ablation du sein, limite le risque de rotation de la prothèse mammaire.