Augmentation des seins2018-11-22T23:30:13+00:00

Project Description

Augmentation des seins

L’augmentation mammaire est l’intervention la plus pratiquée en chirurgie esthétique des seins. Les techniques chirurgicales sont plus performantes et la fabrication des prothèses mammaires est soumise à un contrôle de plus en plus strict.

La mise en place de prothèses mammaires en silicone reste la méthode de choix. L’augmentation mammaire par injection de graisse ou lipofilling des seins donne des résultats intéressants en reconstruction mammaire après un cancer.

La consultation avec Dr Rouquette

L’interrogatoire précisera l’âge de la patiente, l’existence de grossesses antérieures avec ou sans allaitement, une éventuelle perte de poids importante. Il est bien sûr fondamental d’apprécier la motivation de la patiente et l’importance du complexe.

Petits seins apparus dès la puberté dûs à un faible développement de la glande et très souvent source d’un mal-être important, diminution de la glande à la suite de grossesses avec allaitements éventuels ou après un amaigrissement très important.

On appréciera l’aspect de la peau qui ne doit pas être trop distendue (en cas de chute du sein trop importante ou ptose mammaire, il est parfois nécessaire de retendre la peau avec des cicatrices plus importantes).

Lors de la consultation, le Docteur Rouquette, chirurgien esthétique, choisira en accord avec sa patiente la technique et le type d’implants mammaires le mieux adapté.

Enfin seront établis en consultation : La situation de la prothèse mammaire par rapport à la glande et au muscle pectoral. Une position derrière le muscle sera préférable pour les patientes minces. Dans un second temps, le Docteur Rouquette vous parlera du choix de la voie d’abord (position des cicatrices).Des photos de face, de profil et de trois-quart seront réalisées. Une mammographie est prescrite surtout à partir de 35 ans. Enfin, une consultation d’anesthésie est obligatoire plusieurs jours avant l’intervention avec les examens de sang habituels.

Le choix de la prothèse mammaire

Le type d’implants

Toutes les prothèses sont formées d’une enveloppe en silicone élastique (élastomère semi-rigide).

La surface peut être lisse ou texturée (surface granuleuse qui semble donner une meilleure tolérance de la prothèse).

Le contenu

L’implant mammaire sera soit en sérum physiologique, soit en gel de silicone. Actuellement, ces deux types de prothèses mammaires sont autorisés en France. Les implants mammaires en silicone cohésif de dernière génération ont la préférence de la plupart des Chirurgiens Plasticiens, car ils donnent un résultat plus naturel, une consistance plus proche d’un sein normal au toucher.

Les prothèses mammaires remplies de sérum physiologique présentent le risque de dégonflement parfois brutal et le risque d’apparition de plis inesthétiques. Le volume et la forme seront soigneusement établis en fonction du désir de la patiente.Des mesures seront donc réalisées (largeur du thorax, des épaules), afin de choisir une prothèse en harmonie avec la reste de la silhouette. Lors de la consultation, le chirurgien esthétique réalise des essais avec des implants mammaires de tailles différentes mis dans le soutien-gorge. Ils permettront ainsi une estimation réaliste du résultat. La base de la prothèse mammaire et la projection seront donc choisis.

Il existe une gamme très large de prothèses : – rondes – anatomiques

Comment se passe l’intervention ?

L’anesthésie 

Avant l’anesthésie, le chirurgien, Dr Rouquette, dessine l’emplacement des cicatrices et les limites de la loge pour l’emplacement de la prothèse mammaire, en particulier par rapport au sillon sous mammaire. L’anesthésie générale dure entre 1 heure et 1 heure 30. Des antibiotiques sont prescrits systématiquement dans la perfusion pendant l’intervention.La patiente est opérée en position semi-assise, pour permettre un meilleur positionnement des implants mammaires.L’installation est réalisée dans des conditions d’asepsie rigoureuse comme pour toute intervention prothétique.

L’intervention
 
Les incisions

La prothèse mammaire peut être introduite par une courte incision. La discrétion de la cicatrice constitue un des gros avantages de cette intervention. L’intervention consiste à créer une loge, soit derrière la glande lorsque la patiente présente un volume de glande suffisant, soit derrière le muscle chez les patientes présentant une peau très mince avec très peu de glande pour protéger la prothèse. Un pansement compressif est gardé pendant environ 48 heures pour bien positionner les prothèses et éviter tout déplacement, surtout si celles-ci sont placées derrière le muscle.Un drainage est très souvent mis en place pour limiter le risque d’hématome autour de la prothèse.

Depuis quelques années, la technique du « dual plan  »dans l’augmentation mammaire par prothèses en silicone, est de plus en plus utilisée. Pour obtenir un résultat le plus naturel possible, les implants mammaires étaient classiquement placées derrière le muscle pectoral chez les patientes très minces ou maigres ayant pas ou très peu de glande mammaire, devant le muscle pectoral chez les patientes présentant suffisamment de glande mammaire et de tissu graisseux sous la peau.
Le dual plan constitue un grand progrès pour des patientes minces, mais ayant malgré tout suffisamment de glande à la partie inférieure, ce qui représente un grand nombre de patientes candidates à l’augmentation mammaire.

Schématiquement, la technique consiste à  placer la moitié supérieure de la prothèse  derrière le muscle ce qui va masquer le bord supérieur de la prothèse et éviter ainsi un aspect trop rond donc artificiel du résultat -la moitié inférieure sera donc devant le muscle et  la glande mammaire  protégera ainsi la partie basse de la prothèse mammaire.

Les intérêts sont multiples :

L’aspect beaucoup plus naturel aussi bien en visuel qu’au toucher car la prothèse est bien protégée par des tissus naturels( muscle en haut, glande en bas). D’autre part, les suites opératoires beaucoup moins douloureuses que lorsque l’on place la prothèse mammaire totalement derrière le muscle -une évolution dans le temps  plus naturelle car la prothèse n’est pas fixée par le muscle (aspect inesthétique à la contraction)

Quels sont le suites opératoires

À court terme

Elles sont en général simples. L’hospitalisation dure 24 H. Des antalgiques pour limiter la douleur sont administrés par voie veineuse.Les suites opératoires peuvent être parfois douloureuses les tous premiers jours, surtout si l’implant est situé derrière le muscle (une prothèse de volume modéré derrière la glande est peu douloureuse).

Avant la sortie, on procède à l’ablation des drains et du pansement compressif. Il existe alors souvent un gonflement (oedème) et des bleus. Ce n’est donc pas l’aspect définitif des seins qui sont alors un peu trop « pigeonnants ». L’oedème va considérablement diminuer les deux premières semaines et la mise en place définitive se situe à peu près au deuxième mois (les seins ont alors retrouvé une souplesse naturelle).

Les soins post-opératoires sont très simples à réaliser, étant donné la discrétion des cicatrices et un soutien-gorge assurant une bonne contention sera porté pendant environ 2 à 3 semaines. L’ablation des fils est totalement indolore et se situe vers le dixième jour. Un arrêt de travail est conseillé pendant environ 8 à 10 jours selon l’activité professionnelle.Des massages sont parfois préconisés vers la deuxième, troisième semaine pour garder la souplesse de la prothèse.

Quelques précautions sont nécessaires : Il faut éviter l’élévation des bras et de porter des charges lourdes pendant les premières semaines, éviter  également les sports violents pendant 2 à 3 mois.

À long terme

On peut reprendre toutes les activités sportives, prendre l’avion et faire de la plongée sans problème.Lors d’une grossesse ultérieure, l’allaitement est tout à fait possible, l’implant étant placé au minimum derrière la glande.Les prothèses mammaires n’empêchent absolument pas la surveillance radiologique de la glande. La patiente doit simplement le signaler au radiologue qui pourra utiliser certaines techniques adaptées (mammographies numérisées, échographies)

Il est bon de préciser que les implants ne favorisent en rien l’apparition du cancer du sein (ceux-ci sont même utilisés en chirurgie réparatrice du sein après ablation pour cancer).Les implants mammaires ne sont pas définitifs et un changement est à prévoir tous les 10 – 15 ans à peu près mais il n’y a pas de règle.Les prothèses mammaires siliconées de dernière génération, permettent d’espérer une durée de vie supérieure à 15 ans.

Exceptionnellement, une complication peut amener le Chirurgien à remplacer l’implant plus précocement (coque, dégonflement).L’intervention de changement est simple car la loge de la prothèse est déjà réalisée. Le plus important à long terme est d’avoir une surveillance régulière par son Chirurgien au moins une fois par an avec d’éventuels examens complémentaires (mammographies).

Quels sont les complications possibles ?

Elles sont rares, l’intervention étant de mieux en mieux maîtrisée.

les complications générales

Infections tout à fait exceptionnelles combattues par l’antibiothérapie pré et post-opératoire.L’hématome, souvent évité par le drainage, qui peut nécessiter une réintervention sans conséquence sur le plan esthétique et enfin, des problèmes rares de cicatrisation.

Les complications liées à l’implant mammaire

La coque fibreuse correspond à une intolérance de la prothèse. Tout implant mammaire s’entoure d’une fine membrane, appelée capsule, qui en général reste souple et ne modifie ni la forme, ni le toucher du sein.Dans de très rares cas, cette capsule peut devenir plus rigide, plus épaisse et moins souple. Elle entraîne alors un durcissement des seins dans les premiers stades de coque et parfois une modification de la forme du sein qui prend un aspect moins naturel (le sein a tendance à s’arrondir).
Une coque peu importante où la forme du sein reste correcte ne justifie pas toujours une réintervention. Lorsque la coque devient trop gênante (déformation du sein), une réintervention est possible avec mise à plat de la coque, débridement du tissu fibreux excessif pour redonner de la souplesse à la loge (capsulotomie). Le risque de refabriquer une coque devient alors moins importante mais il n’est pas nul. Cet inconvénient est totalement imprévisible. Il peut survenir la première année, mais parfois plus tardivement.La formation d’une coque a été considérablement réduite grâce aux nouveaux implants, en particulier à surface texturée (elle concerne moins de 2 % des cas).

Le dégonflement est surtout propre aux prothèses en sérum physiologique, il est dû parfois à un défaut de fabrication ou à l’ancienneté de la prothèse. Il entraîne un remplacement de l’implant.

La formation de plis ou de vaques peut apparaître surtout avec les prothèses pré-remplies de sérum physiologique et chez des patientes minces à peau fine.
Les prothèses en gel de silicone de meilleure consistance minimisent beaucoup ce problème de plis.

Autres problèmes : l’asymétrie des seins

La symétrie parfaite n’est pas toujours possible, surtout en cas d’asymétrie pré-existante. De petites asymétries ne justifient absolument pas une reprise chirurgicale.Les asymétries plus importantes sont rares, elles sont dûes à un mauvais positionnement ou à un déplacement secondaire de la prothèse. Elles peuvent nécessiter une reprise chirurgicale. Elles se voient surtout dans les cas de prothèses placées derrière le muscle. Parfois des troubles de la sensibilité du sein, notamment du mammelon peuvent survenir, mais ceci de façon transitoire. La sensibilité se rétablit en général en quelques mois.

Un petit mot du Docteur Rouquette

La chirurgie d’augmentation mammaire par prothèses reste une des plus belles interventions de chirurgie esthétique et donne dans la majorité des cas beaucoup de satisfaction.

L’intervention est rapide avec une hospitalisation courte, un résultat précoce et des cicatrices discrètes. Les inconvénients dominés par le risque de coque deviennent de plus en plus rares avec l’amélioration des matériaux utilisés.

Les photos avant/après

Prothèses mammaires rondes de 300cc

Prothèses mammaires anatomiques de 300cc

Prothèses mammaires derrière la glande

Prothèses mammaires derrière le muscle

Les photographies d’augmentation mammaire avant-après sont le résultat de techniques différentes, adaptées à la morphologie de chaque patiente (volume et forme des prothèses mammaires).